Quelles sont expériences vécues par les civils durant la Première Guerre mondiale ?
Capacités travaillées :
Objectifs :
- Extraire des informations d’un corpus documentaire
- Comprendre l'expérience combattante durant la Première Guerre mondiale.
- Rédiger un texte
L'expérience combattante durant la Première Guerre mondiale.
Consigne :
Nous sommes le 3 novembre 1916, vous êtes l'épouse d'un soldat du 118e régiment d'infanterie qui est présent à Verdun depuis fin mars. Il vous envoie régulièrement de ses nouvelles. Maintenant, c'est à vous de lui écrire et de raconter la vie quotidienne des civils à l'arrière.
Nous sommes le 3 novembre 1916, vous êtes l'épouse d'un soldat du 118e régiment d'infanterie qui est présent à Verdun depuis fin mars. Il vous envoie régulièrement de ses nouvelles. Maintenant, c'est à vous de lui écrire et de raconter la vie quotidienne des civils à l'arrière.
Les documents fournis
Affiche en faveur du 2e emprunt de la Défense Nationale
Paysannes gersoises durant la Première Guerre mondiale
femmes travaillant dans une usine
Un article de propagande
« Depuis l’aube, les hommes sont là. Ils attendent avec impatience l’ordre d’attaque qui doit arriver de minute en minute. Ils n’ont pas voulu dormir de la nuit, tout entiers à la joie qu’ils éprouvent de s’élancer sur le boche*.
7h30.Un commandement bref retenti (…). Les hommes vivent les plus belles heures de leur vie (…). Les vagues d’hommes bondissent, traversent le sourire aux lèvres (…). Les boches, surpris, n’offrent qu’une résistance brève ; ils abandonnent leurs fusils, jettent leur équipement et tombent à genoux en criant « Kamerad » (…). Le clairon sonne à nouveau la charge. Une balle de mitrailleuse lui fracasse la mâchoire. Il continue à sonner quand même, tenant son instrument d’une main, sa mâchoire de l’autre (…).
On annonce la relève ; les braves poilus la refusent. Les braves gens ! »
« Depuis l’aube, les hommes sont là. Ils attendent avec impatience l’ordre d’attaque qui doit arriver de minute en minute. Ils n’ont pas voulu dormir de la nuit, tout entiers à la joie qu’ils éprouvent de s’élancer sur le boche*.
7h30.Un commandement bref retenti (…). Les hommes vivent les plus belles heures de leur vie (…). Les vagues d’hommes bondissent, traversent le sourire aux lèvres (…). Les boches, surpris, n’offrent qu’une résistance brève ; ils abandonnent leurs fusils, jettent leur équipement et tombent à genoux en criant « Kamerad » (…). Le clairon sonne à nouveau la charge. Une balle de mitrailleuse lui fracasse la mâchoire. Il continue à sonner quand même, tenant son instrument d’une main, sa mâchoire de l’autre (…).
On annonce la relève ; les braves poilus la refusent. Les braves gens ! »
Le 120 court, 25 octobre 1916
Affiche du gouvernement à destination des femmes
Tickets de rationnement
A Saint-Eloi : des paysans reconstruisent des baraques en bois sur les ruines de leurs maisons : [photographie de presse] / Agence Murisse,
Rol, agence photographique, Paris, 1916.
Négatif sur verre, 13 x 18 cm
BnF, département Estampes et photographie, EI-13(2559)
© Bibliothèque nationale de France
Rol, agence photographique, Paris, 1916.
Négatif sur verre, 13 x 18 cm
BnF, département Estampes et photographie, EI-13(2559)
© Bibliothèque nationale de France
La reconversion des usines Renault
« Dans le milieu de l'année 1915, on (le gouvernement français) nous demanda un nouvel effort pour augmenter nos fabrications de camions, […]. En vue de répondre au programme de l'aviation qui avait débuté par la fabrication de 50 moteurs par mois qui nous est poussée à l'heure actuelle à 300 […].
Nos effectifs sont passés de 6300 travailleurs en 1914 à 22500 en 1918 dont 31,6 % de femmes. [Bien que] notre chiffre d'affaires [a] été accru dans une proportion considérable, la puissance de production de notre usine est encore supérieure […]. »
Nos effectifs sont passés de 6300 travailleurs en 1914 à 22500 en 1918 dont 31,6 % de femmes. [Bien que] notre chiffre d'affaires [a] été accru dans une proportion considérable, la puissance de production de notre usine est encore supérieure […]. »
D'après P.Fridenson, Histoire des usines Renault, Ed du Seuil, 1972.