SEance 8
Quels sont les enjeux des transports en France ?
Ressources en classe inversée :
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ACTIVITE
Fiche d'activité
Consigne :
- Comment ont évolué les modes de transport entre 2000 et 2013 ? (document 1)
- Quel est le mode de transport dominant ? Pourquoi ? (document 1 et 4)
- Montrez que le réseau ferroviaire obéit à la même logique d’organisation que le réseau routier ? (documents 2 et 3)
- Quels sont les conséquences de l’implantation d’une ligne de TGV sur les déplacements en France ? (document 3)
- Quels sont les régions moins desservies par le réseau autoroutier ou le TGV ?
- Pourquoi la France développe-t-elle des déplacements alternatifs à la voiture particulière ? (document 5)
- A partir des documents, rédigez un paragraphe sur les transports en France ? Pour cela, décrivez les différents modes de transports en indiquant les échelles et les acteurs puis indiquez les enjeux des transports en France.
Document 1 :
Document 2 : le réseau autoroutier en 2010.
Document 3 : la gare intermodale de Cenon.
Document 4 : la mobilité des Français.
Les défis qui nous sont fixés en matière de mobilité sont importants : sans réduire la mobilité individuelle, au contraire en en permettant à tous l’accès, il s’agit, conformément au Grenelle de l’environnement et aux lois qui en découlent, de promouvoir les pratiques les plus durables, en favorisant notamment la proximité et les pratiques économes.
Alors que le nombre de déplacements individuels effectués chaque jour est à peu près le même partout (entre 3,0 à Paris et 3,4 dans les grandes villes de province), l’utilisation de la voiture est d’autant plus faible que la zone est dense (1 déplacement sur 8 à Paris, près de 9 sur 10 dans la périphérie des petites villes). Aussi, plus l’habitat est dense, plus les personnes ont recours aux transports en commun, au vélo et à la marche à pied.
L’usage de la voiture reste prédominant mais il se stabilise entre 1994 et 2008 dans les grandes villes de province et recule même à Paris. Or, 37 millions d’habitants vivent aujourd’hui dans les pôles urbains, ce qui représente 60% de la population de la France métropolitaine. Dès lors, l’importance des enjeux liés à la mobilité urbaine s’en trouve renforcée.
Après des décennies de baisse, la part de la marche à pied et du vélo dans les déplacements quotidiens des individus se stabilise. La marche à pied représente plus d’un déplacement sur cinq en semaine en 2008, le vélo moins de 3%. Mais si le vélo progresse dans les grandes villes, il recule en milieu rural.
Les raisons mises en avant pour ne pas choisir le mode alternatif à la voiture sont, par ordre d’importance, le temps de transport (40%), l’inadaptation des horaires des transports en commun, le confort, la fatigue – essentiellement pour le vélo ou la marche à pied. Parmi les autres raisons citées (dans un cas sur huit en première raison) le fait d’utiliser sa voiture pour se rendre à son travail ou de devoir transporter un matériel encombrant est souvent invoqué, ainsi que les conditions météorologiques lorsque le vélo ou la marche sont le mode alternatif.
Sauf à remettre en cause l’accès à la mobilité, l’automobile constitue pour de nombreux déplacements, en particulier dans les zones rurales, l’outil le plus adapté. Il faut à ce titre noter que cet équipement s’est largement diffusé dans les dernières décennies. De moins en moins de ménages en sont privés : 19% ne possèdent pas de voiture en 2008 contre 23% en 1994, et cela résulte désormais certainement plus souvent d’un choix délibéré qu’auparavant, a fortiori dans les milieux aisés parisiens. Et le multiéquipement, qui offre plus de liberté à chaque membre du ménage, s’est largement accru, en particulier dans les zones rurales. Cela n’implique pas pour autant un accroissement du kilométrage en voiture de chaque ménage qui, avec 20 200 km par an, a même légèrement reculé entre 1994 et 2008 car chaque véhicule est en moyenne moins utilisé.
Alors que le nombre de déplacements individuels effectués chaque jour est à peu près le même partout (entre 3,0 à Paris et 3,4 dans les grandes villes de province), l’utilisation de la voiture est d’autant plus faible que la zone est dense (1 déplacement sur 8 à Paris, près de 9 sur 10 dans la périphérie des petites villes). Aussi, plus l’habitat est dense, plus les personnes ont recours aux transports en commun, au vélo et à la marche à pied.
L’usage de la voiture reste prédominant mais il se stabilise entre 1994 et 2008 dans les grandes villes de province et recule même à Paris. Or, 37 millions d’habitants vivent aujourd’hui dans les pôles urbains, ce qui représente 60% de la population de la France métropolitaine. Dès lors, l’importance des enjeux liés à la mobilité urbaine s’en trouve renforcée.
Après des décennies de baisse, la part de la marche à pied et du vélo dans les déplacements quotidiens des individus se stabilise. La marche à pied représente plus d’un déplacement sur cinq en semaine en 2008, le vélo moins de 3%. Mais si le vélo progresse dans les grandes villes, il recule en milieu rural.
Les raisons mises en avant pour ne pas choisir le mode alternatif à la voiture sont, par ordre d’importance, le temps de transport (40%), l’inadaptation des horaires des transports en commun, le confort, la fatigue – essentiellement pour le vélo ou la marche à pied. Parmi les autres raisons citées (dans un cas sur huit en première raison) le fait d’utiliser sa voiture pour se rendre à son travail ou de devoir transporter un matériel encombrant est souvent invoqué, ainsi que les conditions météorologiques lorsque le vélo ou la marche sont le mode alternatif.
Sauf à remettre en cause l’accès à la mobilité, l’automobile constitue pour de nombreux déplacements, en particulier dans les zones rurales, l’outil le plus adapté. Il faut à ce titre noter que cet équipement s’est largement diffusé dans les dernières décennies. De moins en moins de ménages en sont privés : 19% ne possèdent pas de voiture en 2008 contre 23% en 1994, et cela résulte désormais certainement plus souvent d’un choix délibéré qu’auparavant, a fortiori dans les milieux aisés parisiens. Et le multiéquipement, qui offre plus de liberté à chaque membre du ménage, s’est largement accru, en particulier dans les zones rurales. Cela n’implique pas pour autant un accroissement du kilométrage en voiture de chaque ménage qui, avec 20 200 km par an, a même légèrement reculé entre 1994 et 2008 car chaque véhicule est en moyenne moins utilisé.
Ministère de l’écologie du développement durable et de l’énergie, 3 février 2011 (mis à jour le 23 janvier 2013)