SEanceS 3 ET 4
Quelles sont les conséquences de la construction européenne sur la vie quotidienne des Français ?
Ressources en classe inversée :
|
ACTIVITE
Questions (pas à pas) :
1. Présente le document 2.
2. Qu’est ce qu’institue le traité de Maastricht ? (document 2)
3. Complétez le tableau suivant à partir du document 2.
1. Présente le document 2.
2. Qu’est ce qu’institue le traité de Maastricht ? (document 2)
3. Complétez le tableau suivant à partir du document 2.
4. Pourquoi l’Europe a-t-elle mis en place le programme Erasmus ? (document 3)
5. Quelles sont les transformations engendrées par la réforme de la PAC (document 4)
6. Quels ont été les problèmes générés par la PAC ? (document 4)
7. Pourquoi les agriculteurs manifestent-ils ? Qu’est-ce qu’ils attendent de l’Union européenne ? (document 5)
8. A partir des documents, montre dans un paragraphe que tu présenteras à l’oral que l’Union européenne peut être une contrainte mais aussi un avantage pour les citoyens français.
5. Quelles sont les transformations engendrées par la réforme de la PAC (document 4)
6. Quels ont été les problèmes générés par la PAC ? (document 4)
7. Pourquoi les agriculteurs manifestent-ils ? Qu’est-ce qu’ils attendent de l’Union européenne ? (document 5)
8. A partir des documents, montre dans un paragraphe que tu présenteras à l’oral que l’Union européenne peut être une contrainte mais aussi un avantage pour les citoyens français.
Document 1 : la frontière franco-espagnole à Hendaye d’hier à aujourd’hui.
Le pont international à Hendaye dans les années 1990 avec les postes frontières
Le pont international aujourd’hui
Document 2 : Extrait du traité de Maastricht (document BAC)
LA CITOYENNETÉ DE L'UNION
Article 8
1. Il est institué une citoyenneté de l'Union.
Est citoyen de l'Union toute personne ayant la nationalité d'un État membre.
Article 8 A
1. Tout citoyen de l'Union a le droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États membres, sous réserve des limitations et conditions prévues par le présent traité et par les dispositions prises pour son application.
Article 8 B
1. Tout citoyen de l'Union résidant dans un État membre dont il n'est pas ressortissant a le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales dans l'État membre où il réside, dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet État.
2. Tout citoyen de l'Union résidant dans un État membre dont il n'est pas ressortissant a le droit de vote et d'éligibilité aux élections au Parlement européen dans l'État membre où il réside, dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet État.
Article 8 C
Tout citoyen de l'Union bénéficie, sur le territoire d'un pays tiers où l'État membre dont il est ressortissant n'est pas représenté, de la protection de la part des autorités diplomatiques et consulaires de tout État membre, dans les mêmes conditions que les nationaux de cet État.
Article 8 D
Tout citoyen de l'Union a le droit de pétition devant le Parlement européen.
Tout citoyen de l'Union peut s'adresser au médiateur.
Article 8
1. Il est institué une citoyenneté de l'Union.
Est citoyen de l'Union toute personne ayant la nationalité d'un État membre.
Article 8 A
1. Tout citoyen de l'Union a le droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États membres, sous réserve des limitations et conditions prévues par le présent traité et par les dispositions prises pour son application.
Article 8 B
1. Tout citoyen de l'Union résidant dans un État membre dont il n'est pas ressortissant a le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales dans l'État membre où il réside, dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet État.
2. Tout citoyen de l'Union résidant dans un État membre dont il n'est pas ressortissant a le droit de vote et d'éligibilité aux élections au Parlement européen dans l'État membre où il réside, dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet État.
Article 8 C
Tout citoyen de l'Union bénéficie, sur le territoire d'un pays tiers où l'État membre dont il est ressortissant n'est pas représenté, de la protection de la part des autorités diplomatiques et consulaires de tout État membre, dans les mêmes conditions que les nationaux de cet État.
Article 8 D
Tout citoyen de l'Union a le droit de pétition devant le Parlement européen.
Tout citoyen de l'Union peut s'adresser au médiateur.
Extrait du traité de Maastricht, 1992
Document 3 : le programme Erasmus
Le programme Erasmus permet aux jeunes de faire des séjours en Europe pour se former.
Document 4 : la politique agricole commun
L'agriculture est incontestablement le secteur économique dans lequel l'intégration communautaire a été la plus poussée. La PAC représente environ 40% du budget de l'Union européenne.
Figurant dès 1957 dans le traité de Rome, la Politique Agricole Commune (PAC) n'a été mise en place qu'en 1962 et reflète, à cette époque, la nécessité d'augmenter la production alimentaire dans une Europe dévastée par des années de guerre. Très rapidement, elle atteint l'objectif principal qui lui était assigné : garantir l'autosuffisance alimentaire de la Communauté européenne.
La PAC a en effet permis d'augmenter très significativement le niveau de la production agricole en Europe grâce à la mise en place d'outils garantissant le revenu des agriculteurs, accompagnant l'exode rural et favorisant la modernisation des exploitations.
Cependant, des déséquilibres sont rapidement apparus et se sont accentués avec le temps. Victime de son succès, la PAC a connu de nombreuses réorientations visant à corriger ses excès productivistes et ses effets néfastes sur l'environnement, mais aussi à limiter ses coûts et à prendre en compte les revendications des autres pays du globe.
Elle connaît ainsi depuis le début des années 90 un processus de réforme continu, dont le fonctionnement vise à rendre l'agriculture européenne à la fois plus compétitive, plus respectueuse de l'environnement, capable de maintenir la vitalité du monde rural et de répondre aux exigences des consommateurs en termes de qualité et de sécurité des denrées alimentaires.
Après plusieurs années de difficiles négociations, la réforme de la Politique agricole commune pour la période 2014 - 2020 a vu le jour.
Figurant dès 1957 dans le traité de Rome, la Politique Agricole Commune (PAC) n'a été mise en place qu'en 1962 et reflète, à cette époque, la nécessité d'augmenter la production alimentaire dans une Europe dévastée par des années de guerre. Très rapidement, elle atteint l'objectif principal qui lui était assigné : garantir l'autosuffisance alimentaire de la Communauté européenne.
La PAC a en effet permis d'augmenter très significativement le niveau de la production agricole en Europe grâce à la mise en place d'outils garantissant le revenu des agriculteurs, accompagnant l'exode rural et favorisant la modernisation des exploitations.
Cependant, des déséquilibres sont rapidement apparus et se sont accentués avec le temps. Victime de son succès, la PAC a connu de nombreuses réorientations visant à corriger ses excès productivistes et ses effets néfastes sur l'environnement, mais aussi à limiter ses coûts et à prendre en compte les revendications des autres pays du globe.
Elle connaît ainsi depuis le début des années 90 un processus de réforme continu, dont le fonctionnement vise à rendre l'agriculture européenne à la fois plus compétitive, plus respectueuse de l'environnement, capable de maintenir la vitalité du monde rural et de répondre aux exigences des consommateurs en termes de qualité et de sécurité des denrées alimentaires.
Après plusieurs années de difficiles négociations, la réforme de la Politique agricole commune pour la période 2014 - 2020 a vu le jour.
Extrait du site internet Toutel’europe.eu, 29.10.2015
Document 5 : manifestations d’agriculteurs à Bruxelles le 7 septembre 2015.
Plusieurs milliers de producteurs de lait et de viande porcine sont attendus, lundi 7 septembre, dans les rues de Bruxelles pour manifester sous les fenêtres des ministres de l’agriculture européens, réunis lors d’un Conseil extraordinaire visant à définir des mesures de soutien à ces deux secteurs en difficulté.
L’effondrement des cours du lait et des viandes bovines et porcines a provoqué tout l’été une fronde des agriculteurs européens, du Royaume-Uni à l’Allemagne, en passant par la France, dont le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a demandé fin juillet une réunion extraordinaire avec ses homologues européens.
L’embargo russe sur les produits agricoles, décrété par Moscou en rétorsion aux sanctions prises par les Européens à la suite de la crise ukrainienne, pèse lourd sur les marchés. Alors que l’on voit traditionnellement remonter les cours du porc en été, les prix ne sont pas repartis à la hausse cette année.
De son côté, le marché du lait souffre d’une surproduction au niveau mondial : outre l’absence de débouché en Russie, la faiblesse de la demande en Chine et l’augmentation de la production, notamment au sein de l’UE après la fin des quotas laitiers au 31 mars, ont créé un déséquilibre.
Avec l’Espagne, l’Italie et le Portugal, la France compte demander une enveloppe pour venir en aide aux agriculteurs les plus touchés, un relèvement du prix d’intervention sur le marché du lait pour la poudre et le beurre, afin de soutenir les cours en dégageant les stocks, ainsi que des mesures de stockage pour le porc.
Toutefois, l’intervention récente de l’Europe pour que soient retirées 60 000 tonnes de viande porcine du marché au travers d’une aide au stockage privé n’a pas eu l’effet escompté.
Peu friande en général d’une intervention directe sur les marchés, la Commission européenne préfère mettre en avant des solutions comme la recherche de nouveaux débouchés pour les produits européens en passant des accords commerciaux.
Même si les solutions envisagées divergent, les Européens semblent s’accorder sur le besoin d’une intervention commune. Se pose également la question du coût de ces mesures et des ressources disponibles pour les financer.
L’effondrement des cours du lait et des viandes bovines et porcines a provoqué tout l’été une fronde des agriculteurs européens, du Royaume-Uni à l’Allemagne, en passant par la France, dont le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a demandé fin juillet une réunion extraordinaire avec ses homologues européens.
L’embargo russe sur les produits agricoles, décrété par Moscou en rétorsion aux sanctions prises par les Européens à la suite de la crise ukrainienne, pèse lourd sur les marchés. Alors que l’on voit traditionnellement remonter les cours du porc en été, les prix ne sont pas repartis à la hausse cette année.
De son côté, le marché du lait souffre d’une surproduction au niveau mondial : outre l’absence de débouché en Russie, la faiblesse de la demande en Chine et l’augmentation de la production, notamment au sein de l’UE après la fin des quotas laitiers au 31 mars, ont créé un déséquilibre.
Avec l’Espagne, l’Italie et le Portugal, la France compte demander une enveloppe pour venir en aide aux agriculteurs les plus touchés, un relèvement du prix d’intervention sur le marché du lait pour la poudre et le beurre, afin de soutenir les cours en dégageant les stocks, ainsi que des mesures de stockage pour le porc.
Toutefois, l’intervention récente de l’Europe pour que soient retirées 60 000 tonnes de viande porcine du marché au travers d’une aide au stockage privé n’a pas eu l’effet escompté.
Peu friande en général d’une intervention directe sur les marchés, la Commission européenne préfère mettre en avant des solutions comme la recherche de nouveaux débouchés pour les produits européens en passant des accords commerciaux.
Même si les solutions envisagées divergent, les Européens semblent s’accorder sur le besoin d’une intervention commune. Se pose également la question du coût de ces mesures et des ressources disponibles pour les financer.
Le Monde.fr avec AFP, 07.09.2015