SéanceS 5 et 6
Comment fonctionne la justice ?
Ressources en classe inversée :
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ACTIVITé
Consigne :
Un suspect de braquage à main armé a été arrêté. Vous êtes les assistants du juge d’instruction, vous devez :
Un suspect de braquage à main armé a été arrêté. Vous êtes les assistants du juge d’instruction, vous devez :
- Qualifier l’infraction commise : contravention, délit, crime.
- Une fois que vous aurez qualifié l’infraction, cherchez ce que risque le suspect et signifiez le à l’accusé et ses avocats (mise en examen).
- Commencez à rédiger l’ordonnance de renvoi.
- Tous les 1/4 d’heure, vous tirerez au sort une information importante.
Document : Bordeaux : le braqueur présumé de boulangeries arrêté et écroué.
Il a passé le réveillon de la Saint-Sylvestre sous bonne escorte, dans la voiture de police qui le ramenait de Tours. Un sans domicile fixe de 34 ans, soupçonné d'être l'auteur de la série de vols à main armée commis cet automne notamment dans des boulangeries de l'agglomération bordelaise, a été interpellé jeudi après-midi sur un quai en gare de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire).
Les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme de la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux se refusent à tout commentaire sur cette arrestation, mais c'est bien leur enquête minutieuse qui a permis d'identifier le braqueur en série qui sévissait depuis le mois de novembre avec une certaine régularité.
Une boulangerie le 10 novembre dernier à Mérignac, un fleuriste le lendemain à Pessac, puis un magasin de produits surgelés à Lormont, une autre boulangerie à Cenon, une autre encore à Talence ou Bègles… En quelques semaines, une quinzaine de commerces, essentiellement des boulangeries, a été la cible de vols à main armée.
Un braqueur provocateur
Le scénario, peu recherché, est chaque fois le même. Un homme arrive seul, à quelques minutes de la fermeture, attend que les derniers clients soient servis, cache son visage en tirant sur son col roulé ou son écharpe, brandit une arme de poing pour se faire remettre la caisse et repart en courant avec un maigre butin.
C'est avec ce peu d'éléments que la BRB a débuté ses investigations qui se sont nourries au fil des jours d'images de vidéosurveillance, de vérifications, d'auditions des victimes choquées par l'arme de poing braquée sur elles, de témoignages, de recoupements sur le mode opératoire, de surveillances et d'analyses techniques. Les policiers ont élargi leurs recherches et découvert des faits similaires perpétrés en Touraine et dans les Pays de la Loire.
Ils ont ainsi pu remonter la piste, jugée sérieuse, d'un sans domicile fixe très mobile qui semblait passer ses journées dans les trains entre deux forfaits. Sans billet au vu des nombreuses contraventions établies à son nom et restées impayées. Il semblerait qu'une énième fraude à la SNCF ait permis de le localiser, jeudi.
Pourtant le braqueur semblait exagérément prudent et peut-être un brin provocateur. Il n'avait pas hésité à braquer la boulangerie située à deux pas du palais de justice alors que des policiers intervenaient juste à côté auprès d'un automobiliste ! Deux jours plus tard, il visait celle située juste en face de… l'hôtel de police où il a été placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme de la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux se refusent à tout commentaire sur cette arrestation, mais c'est bien leur enquête minutieuse qui a permis d'identifier le braqueur en série qui sévissait depuis le mois de novembre avec une certaine régularité.
Une boulangerie le 10 novembre dernier à Mérignac, un fleuriste le lendemain à Pessac, puis un magasin de produits surgelés à Lormont, une autre boulangerie à Cenon, une autre encore à Talence ou Bègles… En quelques semaines, une quinzaine de commerces, essentiellement des boulangeries, a été la cible de vols à main armée.
Un braqueur provocateur
Le scénario, peu recherché, est chaque fois le même. Un homme arrive seul, à quelques minutes de la fermeture, attend que les derniers clients soient servis, cache son visage en tirant sur son col roulé ou son écharpe, brandit une arme de poing pour se faire remettre la caisse et repart en courant avec un maigre butin.
C'est avec ce peu d'éléments que la BRB a débuté ses investigations qui se sont nourries au fil des jours d'images de vidéosurveillance, de vérifications, d'auditions des victimes choquées par l'arme de poing braquée sur elles, de témoignages, de recoupements sur le mode opératoire, de surveillances et d'analyses techniques. Les policiers ont élargi leurs recherches et découvert des faits similaires perpétrés en Touraine et dans les Pays de la Loire.
Ils ont ainsi pu remonter la piste, jugée sérieuse, d'un sans domicile fixe très mobile qui semblait passer ses journées dans les trains entre deux forfaits. Sans billet au vu des nombreuses contraventions établies à son nom et restées impayées. Il semblerait qu'une énième fraude à la SNCF ait permis de le localiser, jeudi.
Pourtant le braqueur semblait exagérément prudent et peut-être un brin provocateur. Il n'avait pas hésité à braquer la boulangerie située à deux pas du palais de justice alors que des policiers intervenaient juste à côté auprès d'un automobiliste ! Deux jours plus tard, il visait celle située juste en face de… l'hôtel de police où il a été placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi.
Florence Moreau, Sud Ouest, 04/01/2016