CAPACITES TRAVAILLEES : |
NOTIONS TRAVAILLEES :
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OBJECTIFS
- Extraire des informations d'un texte
- Comprendre le sens général d'un document
- Synthétiser des informations
- Choisir des documents dans un dossier documentaire
- Comprendre que les ressources de la planète sont limitées
Quels besoins pour 9 milliards d'hommes en 2050 ?
TEMPS 1 : JE TESTE MES CONNAISSANCES
TEMPS 2 : MISE EN ACTIVITE
CONSIGNE :
Le nouveau président de la République, M. Macron, après le refus des Etats-Unis de ratifier les accords de Paris a souhaité poursuivre l’engagement de la France en matière de transition écologique en lançant son désormais célèbre "make our planet great again". Afin de faire le point sur les 17 objectifs de développement durable de l’ONU dans la perspective 2050, il s’adresse au ministre de la transition écologique, M. Nicolas Hulot.
Vous effectuez un stage au ministère de la Transition écologique et solidaire au service communication. M. Hulot se tourne vers vous pour réaliser une synthèse à l’attention du président de la République sur les enjeux et les besoins d’une population mondiale estimée à 9 milliards en 2050.
Confiant dans vos qualités, il vous laisse carte blanche pour la forme. Par contre, impatient de disposer de votre travail, il vous laisse 2 heures. Pour vous aider, il vous confie un dossier documentaire comprenant deux exemples sur l’Inde et l’Egypte. Appuyez-vous dessus pour réaliser votre travail.
Si vous avez des difficultés, M. Hulot vous laisse contacter son directeur de cabinet qui pourra vous apporter des aides. |
Dossier documentaire
Document 1 : l’évolution démographique entre 1950 et 2050.
Document 2 : Nourrir les hommes en 2050.
Document 3 : Assurer les besoins en énergie en 2050.
Document 4 : Approvisionner l’humanité en eau en 2050.
Document 5 : pression sur les ressources et satisfaction des besoins dans le monde.
Document 6 : évolution de la population urbaine.
Document 7 : Nourrir la planète en 2050, un défi déjà d’actualité.
La faim continue de progresser dans le monde. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) – qui organise, vendredi 16 octobre, la Journée mondiale de l'alimentation sur le thème de la "sécurité alimentaire en temps de crise" –, la barre du milliard de personnes souffrant de sous-nutrition a été franchie en 2009.
Et ce phénomène risque de s'aggraver encore, notamment à cause de l'augmentation démographique. Selon les projections des Nations unies, le monde devrait compter 9,1 milliards d'habitants en 2050, contre 6,8 milliards aujourd'hui. Soit 34 % de bouches à nourrir de plus.
L'évolution des comportements alimentaires aura un impact sur les besoins futurs en matières premières agricoles (…). Si les céréales (blé, riz, maïs…) restent la principale composante des régimes alimentaires, la consommation de viande a tendance à croître fortement. Notamment dès qu'un pays voit son niveau de vie progresser. Entre 1970 et aujourd'hui, la consommation de viande est ainsi passée de 25 kg par personne et par an à 38 kg, sous l'impulsion d'abord des pays développés, mais aussi de la Chine et de certains pays d'Amérique du Sud (…).
Les "disponibilités alimentaires" par habitant seraient alors ramenées à 3 000 calories par jour, dont 500 d'origine animale, contre environ 4 000 actuellement dans les pays développés, dont plus de 1 000 issues de la viande ou du poisson.
La FAO, dans un rapport publié fin septembre, estime qu'il faudra augmenter de 70 % la production agricole de la planète pour répondre, en 2050, aux besoins alimentaires de tous ses habitants. Cela sans tenir compte de l'essor des agrocarburants, qui entraînera des besoins encore plus importants.
Et ce phénomène risque de s'aggraver encore, notamment à cause de l'augmentation démographique. Selon les projections des Nations unies, le monde devrait compter 9,1 milliards d'habitants en 2050, contre 6,8 milliards aujourd'hui. Soit 34 % de bouches à nourrir de plus.
L'évolution des comportements alimentaires aura un impact sur les besoins futurs en matières premières agricoles (…). Si les céréales (blé, riz, maïs…) restent la principale composante des régimes alimentaires, la consommation de viande a tendance à croître fortement. Notamment dès qu'un pays voit son niveau de vie progresser. Entre 1970 et aujourd'hui, la consommation de viande est ainsi passée de 25 kg par personne et par an à 38 kg, sous l'impulsion d'abord des pays développés, mais aussi de la Chine et de certains pays d'Amérique du Sud (…).
Les "disponibilités alimentaires" par habitant seraient alors ramenées à 3 000 calories par jour, dont 500 d'origine animale, contre environ 4 000 actuellement dans les pays développés, dont plus de 1 000 issues de la viande ou du poisson.
La FAO, dans un rapport publié fin septembre, estime qu'il faudra augmenter de 70 % la production agricole de la planète pour répondre, en 2050, aux besoins alimentaires de tous ses habitants. Cela sans tenir compte de l'essor des agrocarburants, qui entraînera des besoins encore plus importants.
Clément Lacombe , Le Monde, 16.10.2009
Document 8 : Comment nourrir la planète en 2050 ?
Comment nourrir la planète ? (…) Le défi est immense. En 2050, la planète comptera 9 milliards d’humains, près de 2 milliards de plus qu’aujourd’hui. Or, chaque année déjà, 805 millions de personnes sont en proie à la faim.
Le défi est d’autant plus grand que le changement climatique accroît la vulnérabilité de l’agriculture. Sécheresses, pluies de plus en plus irrégulières, inondations, perturbation des écosystèmes, cyclones plus fréquents affaiblissent un peu plus les zones tropicales déjà très vulnérables. Selon le Programme des Nations unies pour le développement, d’ici à 2080, ce sont 600 millions de personnes supplémentaires chaque année qui pourraient souffrir d’insécurité alimentaire sous l’effet du changement climatique.
Deux visions de l’agriculture s’affrontent pour nourrir la planète. Au sein de la communauté scientifique, mais aussi des institutions internationales, la nécessité est posée d’une transition vers un nouveau modèle agricole s’appuyant sur la polyculture et la rotation des cultures plutôt que la monoculture et utilisant au maximum les processus écologiques pour lutter contre les espèces invasives et fertiliser, stimuler la vie des sols.
A l’opposé, les grands producteurs et agrochimistes soutiennent que la sécurité alimentaire passe par la seule augmentation de la production agricole et défendent une intensification des monocultures par l’utilisation de plantes génétiquement modifiées (…).
Le défi est d’autant plus grand que le changement climatique accroît la vulnérabilité de l’agriculture. Sécheresses, pluies de plus en plus irrégulières, inondations, perturbation des écosystèmes, cyclones plus fréquents affaiblissent un peu plus les zones tropicales déjà très vulnérables. Selon le Programme des Nations unies pour le développement, d’ici à 2080, ce sont 600 millions de personnes supplémentaires chaque année qui pourraient souffrir d’insécurité alimentaire sous l’effet du changement climatique.
Deux visions de l’agriculture s’affrontent pour nourrir la planète. Au sein de la communauté scientifique, mais aussi des institutions internationales, la nécessité est posée d’une transition vers un nouveau modèle agricole s’appuyant sur la polyculture et la rotation des cultures plutôt que la monoculture et utilisant au maximum les processus écologiques pour lutter contre les espèces invasives et fertiliser, stimuler la vie des sols.
A l’opposé, les grands producteurs et agrochimistes soutiennent que la sécurité alimentaire passe par la seule augmentation de la production agricole et défendent une intensification des monocultures par l’utilisation de plantes génétiquement modifiées (…).
Laetitia Van Eeckhout, Le Monde, 30.04.2015
Document 9 : la transition démographique en Inde.
Document 10 : l’évolution de la population indienne.
Document 11 : Quels besoins en 2050 pour l’Inde ?
Les prévisions d’évolution de la consommation ne sont pas uniquement fondées sur les hypothèses d’augmentation de la population. Elles prennent aussi en compte l’urbanisation de l’Inde, qui n’est que de 31 % en 2010 mais devrait atteindre 51 % en 2050. Or, les citadins consomment plus d’aliments, d’eau et d’énergie que les ruraux.
Source : FAP/Statistiques indiennes/PNUD/Banque mondiale, 2009
Document 12 : Des transports saturés.
Document 13 : le bidonville de Dharavi à Mumbai.
Document 14 : points forts et points faibles de la scolarisation en Inde.