Les francais et la construction européenne
LA VIDEO ET LES NOTES
|
En 1951, est créée la CECA (communauté européenne du charbon et de l’acier).
>2 objectifs : préserver la paix, développer l’économie Les pères fondateurs de l’Europe sont Jean Monnet et Robert Schuman 2 concepts importants : -l’élargissement : les sept vagues successives d'adhésions qu'a connues la Communauté européenne. -L’approfondissement : la mise en commun de plus en plus de politiques qui auparavant étaient du ressort des Etats membres. En 1957, le traité de Rome institue la communauté économique européenne. >c’est une union douanière. La CEE s’agrandit progressivement : 6 pays en 1957, 9 en 1973, 10 en 1981, 12 en 1986, 15 en 1995. En 1992, le traité de Maastricht institue l’union européenne : >création d’une citoyenneté européenne. >mise en place d’une Union économique et monétaire. C’est l’Euro qui nait en 2002. L’Union européenne s’agrandit : 25 pays en 2004, 27 en 2007, 28 en 2013. |
■ La vie quotidienne des Français et la construction européenne
. Comme pour les autres populations des États de l'UE, la construction européenne influe sur la vie quotidienne des Français. Certains effets sont ressentis très positivement, comme la libre circulation ou les dispositifs d'aide aux études dans d'autres États pour les étudiants.
• D'autres sont beaucoup moins bien acceptés, comme la réglementation européenne concernant le commerce ou l'agriculture, vécue comme une contrainte et un coût par les acteurs des secteurs concernés. Les mécontentements sectoriels concernent souvent des effectifs faibles, mais ils entretiennent un climat de défiance à l'égard des réalisations européennes.
■ Des visions divergentes de l'Europe en France
• Dès l'origine, la construction européenne s'est établie en équilibre entre deux conceptions. D'un côté, les « fédéralistes », qui souhaitent procéder à l'intégration des États européens dans une structure continentale forte ; de l'autre, les « souverainistes », pour qui les États doivent rester pleinement maîtres de leur destin dans une Europe de la coopération.
• À cette opposition s'ajoute celle entre partisans d'une Europe « libérale », vaste marché économique ouvert, et partisans d'une Europe « sociale », capable de protéger tous les citoyens européens. Ces différents clivages traversent les partis politiques de droite et de gauche, ce qui rend les débats sur l'Europe souvent confus et peu compréhensibles pour les citoyens.
■ Les Français partagés face au projet européen
• Le projet européen est confronté à de nombreux défis qui donnent aux débats sur la construction européenne une nouvelle actualité. La défiance des Français, qui s'est manifestée lors du référendum de 2005, exprime un rejet de l'UE par les milieux populaires, tandis que les élites économiques et culturelles sont très favorables à la construction européenne.
• Depuis quelques années, la crise qui sévit en Grèce alimente un pessimisme sur la capacité de l'Europe à résoudre les problèmes économiques et financiers. Mais, de manière paradoxale, les Français semblent être davantage attachés à l'euro qu'avant la crise. Enfin depuis 2015, la crise migratoire met à l'épreuve les idéaux européens de libre circulation et de terre d'asile, et l'idéal français de patrie des droits de l'homme.
. Comme pour les autres populations des États de l'UE, la construction européenne influe sur la vie quotidienne des Français. Certains effets sont ressentis très positivement, comme la libre circulation ou les dispositifs d'aide aux études dans d'autres États pour les étudiants.
• D'autres sont beaucoup moins bien acceptés, comme la réglementation européenne concernant le commerce ou l'agriculture, vécue comme une contrainte et un coût par les acteurs des secteurs concernés. Les mécontentements sectoriels concernent souvent des effectifs faibles, mais ils entretiennent un climat de défiance à l'égard des réalisations européennes.
■ Des visions divergentes de l'Europe en France
• Dès l'origine, la construction européenne s'est établie en équilibre entre deux conceptions. D'un côté, les « fédéralistes », qui souhaitent procéder à l'intégration des États européens dans une structure continentale forte ; de l'autre, les « souverainistes », pour qui les États doivent rester pleinement maîtres de leur destin dans une Europe de la coopération.
• À cette opposition s'ajoute celle entre partisans d'une Europe « libérale », vaste marché économique ouvert, et partisans d'une Europe « sociale », capable de protéger tous les citoyens européens. Ces différents clivages traversent les partis politiques de droite et de gauche, ce qui rend les débats sur l'Europe souvent confus et peu compréhensibles pour les citoyens.
■ Les Français partagés face au projet européen
• Le projet européen est confronté à de nombreux défis qui donnent aux débats sur la construction européenne une nouvelle actualité. La défiance des Français, qui s'est manifestée lors du référendum de 2005, exprime un rejet de l'UE par les milieux populaires, tandis que les élites économiques et culturelles sont très favorables à la construction européenne.
• Depuis quelques années, la crise qui sévit en Grèce alimente un pessimisme sur la capacité de l'Europe à résoudre les problèmes économiques et financiers. Mais, de manière paradoxale, les Français semblent être davantage attachés à l'euro qu'avant la crise. Enfin depuis 2015, la crise migratoire met à l'épreuve les idéaux européens de libre circulation et de terre d'asile, et l'idéal français de patrie des droits de l'homme.