capacites travaillees :
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RESSOURCE EN CLASSE INVERSÉE : |
OBJECTIFS :
- Comprendre le fonctionnement de la démocratie athénienne
- Compléter un croquis de synthèse
Comment le citoyen participe-t-il à la démocratie athénienne ?
MISE EN ACTIVITé
QUESTIONS :
▶︎ORGANISER ET SYNTHETISER DES INFORMATIONS :
▶︎ORGANISER ET SYNTHETISER DES INFORMATIONS :
- Quels lieux sont traversés par la procession ? Reportez le parcours sur le croquis. (document 1)
- Pourquoi la procession passe-t-elle par l’Agora ? A partir des documents et de la vidéo, complétez le croquis et les bulles, placez-y les principaux bâtiments et leur nom ainsi que leur rôle dans la démocratie athénienne.
- Bâtissez une légende permettant de distinguer par des couleurs la fonction de chacun des bâtiments : politique (en précisant législatif ou exécutif), judiciaire.
- Indiquez la place du citoyen par rapport à ces institutions (peut être tiré au sort…, participe aux assemblées…).
- En quoi ces deux exemples montrent le fonctionnement de la démocratie athénienne ? (documents 3 et 4)
Document 1 : la procession des Panathénées.
Les Panathénées sont la plus importante fête de l’année pour les Athéniens. Tous les quatre ans, ce sont les grandes Panathénées.
La fête commence par plusieurs jours de concours : les jeux. Ils débutent par des concours de musique, de danse et de récitation d’Homère. Puis on se rend au stade pour les luttes et les courses.
Le lendemain est le jour de la procession.
Le cortège (de la procession) rassemblait les citoyens, des femmes et des filles de citoyens ; mais aussi des métèques, portant des plateaux d’offrandes et des jarres d’eau, et peut-être même des habitants non libres de l’Attique. Des étrangers également ( des Grecs des cités alliées) et du bétail conduit pour les sacrifices…
La procession partait des portes du Dipylon, traversait le quartier du Céramique (le quartier des potiers), l’Agora, montait à l’Acropole et longeait le Parthénon pour arriver devant le grand autel d’Athéna où avaient lieu des sacrifices. Le cortège rassemblait des citoyens, des femmes et des filles de citoyens ; mais aussi des métèques, portant des plateaux d’offrandes, des jarres d’eau, et peut-être même des habitants non libres de l’Attique. Des étrangers également (les Grecs des cités alliées) et du bétail conduit pour les sacrifices. Le but de cette procession était de porter une nouvelle tunique brodée par des jeunes filles, qui allait parer la statue de bois d’Athéna dans l’Erechthéion. La cérémonie se terminait par un festin. La procession solennelle permettait à la Cité athénienne de donner le spectacle de son organisation hiérarchique et de l’unité de sa population.
Les Panathénées sont la plus importante fête de l’année pour les Athéniens. Tous les quatre ans, ce sont les grandes Panathénées.
La fête commence par plusieurs jours de concours : les jeux. Ils débutent par des concours de musique, de danse et de récitation d’Homère. Puis on se rend au stade pour les luttes et les courses.
Le lendemain est le jour de la procession.
Le cortège (de la procession) rassemblait les citoyens, des femmes et des filles de citoyens ; mais aussi des métèques, portant des plateaux d’offrandes et des jarres d’eau, et peut-être même des habitants non libres de l’Attique. Des étrangers également ( des Grecs des cités alliées) et du bétail conduit pour les sacrifices…
La procession partait des portes du Dipylon, traversait le quartier du Céramique (le quartier des potiers), l’Agora, montait à l’Acropole et longeait le Parthénon pour arriver devant le grand autel d’Athéna où avaient lieu des sacrifices. Le cortège rassemblait des citoyens, des femmes et des filles de citoyens ; mais aussi des métèques, portant des plateaux d’offrandes, des jarres d’eau, et peut-être même des habitants non libres de l’Attique. Des étrangers également (les Grecs des cités alliées) et du bétail conduit pour les sacrifices. Le but de cette procession était de porter une nouvelle tunique brodée par des jeunes filles, qui allait parer la statue de bois d’Athéna dans l’Erechthéion. La cérémonie se terminait par un festin. La procession solennelle permettait à la Cité athénienne de donner le spectacle de son organisation hiérarchique et de l’unité de sa population.
D’après L.BRUIT ZAIDMAN et P.SCHMITT PANTEL, La religion grecque, 1989
Document 2 : le fonctionnement de la démocratie athénienne.
Document 3 : photographie aérienne de l’Agora d’Athènes.
1. Tholos (lieu de résidence des Prytanes, c'est à dire ceux qui organisent le travail de la Boulê. 50 membres pour un mois à tour de rôle durant les 10 mois que compte l'année)
2. Bouleutérion (siège de la Boulê)
3. Extension du Bouleutérion.
4. Tribunal de l'Héliée.
5. Voie des Panathénées (empruntée par la procession organisée en l'honneur d'Athéna)
6. Portique de Zeus
7. Temple d'Apollon Patroos
8. Statues des 10 héros éponymes (ce monument symbolisait la cohésion des Athéniens ; les lois de la cité y étaient affichées)
9. Stratégeion (siège des stratèges)
2. Bouleutérion (siège de la Boulê)
3. Extension du Bouleutérion.
4. Tribunal de l'Héliée.
5. Voie des Panathénées (empruntée par la procession organisée en l'honneur d'Athéna)
6. Portique de Zeus
7. Temple d'Apollon Patroos
8. Statues des 10 héros éponymes (ce monument symbolisait la cohésion des Athéniens ; les lois de la cité y étaient affichées)
9. Stratégeion (siège des stratèges)
Document 4 : photographie aérienne de l’Agora d’Athènes.
Document 5 : l’ostracisme, une pratique démocratique.
Aristide (540-468 avant J.-C), homme politique athénien, fait l'objet d'une procédure d'ostracisme en 482 av. J.-C.
Pour en revenir à Aristide, voici ce qui lui arriva. Au début, son surnom [le Juste] le faisait aimer ; plus tard il le fit haïr, surtout par la faute de Thémistocle (1), qui répandait dans les masses le bruit qu'Aristide avait aboli les tribunaux, pour tout juger et décider par lui-même, et qu'il s'était procuré ainsi, sans attirer l'attention et sans employer de gardes du corps, un pouvoir monarchique. (...) Voici le schéma de ce qui se passait. Chacun prenait un tesson [ostrakon] et écrivait le nom de celui des citoyens qu'il voulait éloigner, puis il le portait en un endroit de l'Agora entouré d'un cercle de barrières. Les magistrats comptaient d'abord le nombre total de tessons : si les votants étaient moins de 6 000, la procédure d'ostracisme était abandonnée. Puis les tessons correspondant à chacun des noms étaient séparés les uns des autres et celui qui avait été inscrit le plus grand nombre de fois, le héraut (2) le proclamait banni pour dix ans, sans perdre la jouissance de ses biens.
1. Homme politique qui fit d'Athènes la plus grande puissance navale grecque, ostracisé en 471 av. J.-C.
2. Crieur public chargé des proclamations officielles.
Aristide (540-468 avant J.-C), homme politique athénien, fait l'objet d'une procédure d'ostracisme en 482 av. J.-C.
Pour en revenir à Aristide, voici ce qui lui arriva. Au début, son surnom [le Juste] le faisait aimer ; plus tard il le fit haïr, surtout par la faute de Thémistocle (1), qui répandait dans les masses le bruit qu'Aristide avait aboli les tribunaux, pour tout juger et décider par lui-même, et qu'il s'était procuré ainsi, sans attirer l'attention et sans employer de gardes du corps, un pouvoir monarchique. (...) Voici le schéma de ce qui se passait. Chacun prenait un tesson [ostrakon] et écrivait le nom de celui des citoyens qu'il voulait éloigner, puis il le portait en un endroit de l'Agora entouré d'un cercle de barrières. Les magistrats comptaient d'abord le nombre total de tessons : si les votants étaient moins de 6 000, la procédure d'ostracisme était abandonnée. Puis les tessons correspondant à chacun des noms étaient séparés les uns des autres et celui qui avait été inscrit le plus grand nombre de fois, le héraut (2) le proclamait banni pour dix ans, sans perdre la jouissance de ses biens.
1. Homme politique qui fit d'Athènes la plus grande puissance navale grecque, ostracisé en 471 av. J.-C.
2. Crieur public chargé des proclamations officielles.
Plutarque (50-125 ap. J.-C), Vie d'Aristide, VII, Ier-IIe siècle après J.-C.