CAPACITES TRAVAILLEES :
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NOTIONS TRAVAILLEES :
RESSOURCES EN CLASSE INVERSEE : |
OBJECTIFS
- Comprendre les caractères de la citoyenneté athénienne
- Extraire des informations d'un document
- Rédiger un paragraphe
Quelles sont les fondements de la citoyenneté athénienne aux Ve et IVe siècles ?
MISE EN ACTIVITE
CONSIGNES :
Aristote, le grand philosophe, fondateur du Lycée, précepteur d’Alexandre le Grand, sur la fin de sa vie, décide en 329 avant JC, de rédiger un ouvrage pour ses élèves, la constitution d’Athènes, qui doit décrire le régime politique d’Athènes. Après une première partie consacré au récit des différentes évolutions de la constitution des Athéniens, il souhaite, dans la seconde partie de l’ouvrage, évoquer les institutions et notamment les conditions d’accès à la citoyenneté. |
manuscrit de la constitution d'Athènes d'Aristote
Comme à son habitude, il confie le soin d’effectuer le travail de recherche à ses élèves. Vous faites partie de ses élèves, c’est pourquoi il se tourne vers vous pour vous confier la partie sur les conditions d’accès à la citoyenneté et la fête des Panathénées.
Menacé par le parti anti-macédonien, il ne sait pas combien de temps il pourra rester à Athènes, c’est pourquoi il vous demande de lui rendre votre travail dans 1h30.
Pour vous aider, il vous confie un dossier documentaire.
Si vous trouver ce travail trop difficile, vous pouvez lui demander de l’aide.
Menacé par le parti anti-macédonien, il ne sait pas combien de temps il pourra rester à Athènes, c’est pourquoi il vous demande de lui rendre votre travail dans 1h30.
Pour vous aider, il vous confie un dossier documentaire.
Si vous trouver ce travail trop difficile, vous pouvez lui demander de l’aide.
Document 1 : la procession des Panathénées.
Les Panathénées sont la plus importante fête de l’année pour les Athéniens. Tous les quatre ans, ce sont les grandes Panathénées.
La fête commence par plusieurs jours de concours : les jeux. Ils débutent par des concours de musique, de danse et de récitation d’Homère. Puis on se rend au stade pour les luttes et les courses.
Le lendemain est le jour de la procession.
Le cortège (de la procession) rassemblait les citoyens, des femmes et des filles de citoyens ; mais aussi des métèques, portant des plateaux d’offrandes et des jarres d’eau, et peut-être même des habitants non libres de l’Attique. Des étrangers également ( des Grecs des cités alliées) et du bétail conduit pour les sacrifices…
La procession partait des portes du Dipylon, traversait le quartier du Céramique (le quartier des potiers), l’Agora, montait à l’Acropole et longeait le Parthénon pour arriver devant le grand autel d’Athéna où avaient lieu des sacrifices. Le cortège rassemblait des citoyens, des femmes et des filles de citoyens ; mais aussi des métèques, portant des plateaux d’offrandes, des jarres d’eau, et peut-être même des habitants non libres de l’Attique. Des étrangers également (les Grecs des cités alliées) et du bétail conduit pour les sacrifices. Le but de cette procession était de porter une nouvelle tunique brodée par des jeunes filles, qui allait parer la statue de bois d’Athéna dans l’Erechthéion. La cérémonie se terminait par un festin. La procession solennelle permettait à la Cité athénienne de donner le spectacle de son organisation hiérarchique et de l’unité de sa population.
Les Panathénées sont la plus importante fête de l’année pour les Athéniens. Tous les quatre ans, ce sont les grandes Panathénées.
La fête commence par plusieurs jours de concours : les jeux. Ils débutent par des concours de musique, de danse et de récitation d’Homère. Puis on se rend au stade pour les luttes et les courses.
Le lendemain est le jour de la procession.
Le cortège (de la procession) rassemblait les citoyens, des femmes et des filles de citoyens ; mais aussi des métèques, portant des plateaux d’offrandes et des jarres d’eau, et peut-être même des habitants non libres de l’Attique. Des étrangers également ( des Grecs des cités alliées) et du bétail conduit pour les sacrifices…
La procession partait des portes du Dipylon, traversait le quartier du Céramique (le quartier des potiers), l’Agora, montait à l’Acropole et longeait le Parthénon pour arriver devant le grand autel d’Athéna où avaient lieu des sacrifices. Le cortège rassemblait des citoyens, des femmes et des filles de citoyens ; mais aussi des métèques, portant des plateaux d’offrandes, des jarres d’eau, et peut-être même des habitants non libres de l’Attique. Des étrangers également (les Grecs des cités alliées) et du bétail conduit pour les sacrifices. Le but de cette procession était de porter une nouvelle tunique brodée par des jeunes filles, qui allait parer la statue de bois d’Athéna dans l’Erechthéion. La cérémonie se terminait par un festin. La procession solennelle permettait à la Cité athénienne de donner le spectacle de son organisation hiérarchique et de l’unité de sa population.
D’après L.BRUIT ZAIDMAN et P.SCHMITT PANTEL, La religion grecque, 1989
Document 2 : Plan du Panthéon et emplacement des fragments de la frise des Panathénées.
Document 3 : population de l’Attique au milieu du Ve siècle.
Document 4 : devenir un citoyen athénien : l’éphébie.
Prennent part à la vie politique ceux qui sont nés de parents ayant tous deux droit de cité. Les jeunes gens sont inscrits au nombre des habitants d'un dème(1) à l'âge de 18 ans. Au moment de cette inscription, les habitants du dème, après serment, décident par un vote, premièrement s'ils ont l'âge exigé par la loi - en cas de décision contraire, ils retournent parmi les enfants - ; deuxièmement s'ils sont de condition libre et de naissance légitime. (...) |
Ces chefs, après avoir réuni les éphèbes, commencent à faire avec eux la tournée des sanctuaires, puis se rendent au Pirée où ils tiennent garnison (...). Ils passent ainsi la première année de l'éphébie. La seconde année, une assemblée du peuple est tenue au théâtre et les éphèbes y montrent au peuple les manoeuvres apprises. Ils reçoivent alors de la cité un bouclier rond et une lance, patrouillent aux frontières du pays et tiennent garnison dans les forts. À l'expiration de ces deux années, ils sont désormais confondus avec les autres citoyens.
1. Circonscription administrative de hase de la cité.
1. Circonscription administrative de hase de la cité.
Aristote, La Constitution d'Athènes, XLII, IVe siècle avant J.-C.
Document 5 : une femme utile à la cité.
Dans cette comédie d'Aristophane, l'héroïne, Lysistrata, regroupe les femmes de citoyens sur l'Acropole où elles exigent de leurs maris qu'ils fassent la paix avec les Spartiates. À l'âge de sept ans, je portais déjà les objets sacrés d'Athéna ; à l'âge de dix je préparais la farine des gâteaux pour Athéna notre patronne (...). Grande fille, enfin, et jolie, je devins canéphore1 et portais un collier de figues sèches. Ne dois-je pas à ma cité quelques bons conseils ? Ne me reprochez pas d'être née femme, quand je vous apporte une meilleure politique qu'à présent. Je paie d'ailleurs mon tribut en mettant au monde des hommes. 1. Porteuse de corbeille contenant des objets sacrés. Aristophane, Lysistrata, 411 avant J.-C.
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Document 6 : pourquoi faut-il s’intéresser aux métèques.
Pour ajouter aux ressources de la cité, nous ferions bien de nous intéresser aux métèques ; car nous avons en eux, je crois, une de nos meilleures sources de revenus, puisque, se nourrissant eux-mêmes et ne recevant aucun misthos(1) de l'État, ils payent encore une taxe de résidence. Pour leur témoigner notre intérêt, je crois qu'il ruffirait de supprimer toutes les mesures qui, sans rien rapporter à l'État, semblent être des marques de mépris (._). Puis, comme nous avons à l'intérieur des murs un grand nombre d'emplacements libres, que l'État permette que ceux d'entre eux qui en feront la demande et qui en seront jugés les plus dignes possèdent les terrains sur lesquels ils auront bâti. Je crois que, dans ces conditions, il y aura beaucoup plus d'étrangers, et plus recommandables, qui demanderont à habiter à Athènes. 1. Indemnité versée aux citoyens participant à la vie politique de la cité. Xénophon, Les Revenus, II, IVe siècle av. J.-C.
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Document 7 : une justification de l’esclavage.
L'usage que nous faisons des esclaves ne s'écarte que peu de l'usage que nous faisons des animaux : le secours que nous attendons de la force corporelle pour la satisfaction de nos besoins indispensables provient indifféremment des uns ou des autres, aussi bien des esclaves que des animaux domestiques. La nature tend assurément à faire les corps d'esclaves différents de ceux des hommes libres, accordant aux uns la vigueur requise pour les gros travaux et donnant aux autres la station droite et les rendant impropres aux besognes de ce genre, mais utilement adaptés à la vie du citoyen, qui se partage elle-même entre les occupations de la guerre et celles de la paix. Aristote, Politique, I, II, vers 330 av. J.-C.
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